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| Sujet: Journal de Catherine Ivanova Sam 9 Juil - 19:02 | |
| Journal de Catherine Ivanova Présentation du personnage - Spoiler:
Âge: Dix-neuf ans Race : Humaine Groupe : Combattante Rang : Simple villageoise Métier/fonction : Il lui arrive d'aider les agriculteurs du village. Autre : Elle vit avec celle qu'elle appelle sa nourrice, qui ne lui sert en réalité à rien hormis de bonne à tout faire. Autant dire qu'elles n'ont pas une très bonne relation. Mais la nourrice, Nina, a besoin de quelqu'un à protéger. Là se résume la raison pour laquelle Catherine s'oblige à supporter cette femme bavarde et horripilante qui lui fait cependant de délicieux plats midi et soir. Physique : Une longue chevelure blonde ondulée descend jusqu’au bas de son dos. Elle aime les relâcher et n’attache que quelques mèches rebelles. On ne peut pas dire que Catherine accorde quelque attention à l’apparence physique en général. Ce qu’elle ne peut nier, c’est qu’il lui est déjà arrivé d’être attirée par un homme du village tout comme il est déjà arrivé qu’un homme du village soit attiré par elle. Rien de sérieux. Surtout si tout s’est joué sur la beauté physique de l’autre. Quoiqu’il en soit, ce sont particulièrement ses yeux qui frappent les individus qui les regardent. Innocents et effrayants à la fois, ils donnent l’impression de voir au travers de l’âme de chaque personne qu’observe Catherine dans les yeux. Ce n’est probablement pas une partie de plaisir pour ces personnes, encore moins si ce regard est prolongé. Des cils relativement longs cachent une partie de ses yeux, n’étant pas courbés vers le haut mais descendant plutôt vers le bas. Lorsque la jeune fille baisse les yeux, ses cils reposent sur le haut de ses pommettes et on a envie que jamais elle ne les relève. Un long cou retient sa tête et aucun bijou ne le recouvre. Catherine ne possède absolument aucun bijou et a laissé tomber le port de la croix depuis bien longtemps, lorsque les jeunes enfants des voisins furent enlevés, sentant pourtant l’ail et étant recouverts de croix comme leurs parents et le reste de la maison. Catherine ne connut jamais aucune autre famille plus croyante et plus protégée. Il n’existe plus aucune protection, ou alors elle demeure inconnue à ce jour. La jeune fille possède un corps très féminin qu’elle n’hésite pas à rendre séduisant, mettant en valeur sa poitrine et sa taille fine, comme le font beaucoup de femmes aujourd’hui, bien que certaines sont depuis longtemps devenues méfiantes et se laissent enlaidir. La beauté favorise-t-elle la faim des monstres ? Catherine pense que non, qu’ils sont capables de prendre n’importe qui et n’importe quoi lorsqu’ils sont affamés. Ces bêtes ne ressentent absolument rien et ne voient rien. Que ses jeunes voisins soient constamment vêtus de noir n’a pas empêché leur enlèvement, tout comme les vêtements que porte Catherine n’influencent en rien le regard qu’ils peuvent porter sur elle. Psychologique: Catherine Ivanova est une personne très complexe. Les gens la connaissant s’en plaignent et ne savent jamais comment agir avec elle. Elle-même ne se connaît pas aussi bien qu’elle le devrait. Elle ignore ce qu’elle souhaite. Tout ce qu’elle sait, c’est que les monstres ne devraient pas exister, et qu’il faut les renvoyer là d’où ils viennent : le non-lieu. L’immatériel. L’imagination. N’importe où, mais pas sur cette terre déjà dévastée par tant de guerres entre humains. D’ailleurs, il lui arrive de se demander si réellement les guerres sont provoquées par des êtres humains, et si les monstres sont présents ailleurs que dans ce village. Cette simple idée la terrifie et lui fait perdre tout espoir de réussite. Catherine n’a aucun projet d’avenir. Elle pense qu’en avoir peut nuire aux seuls et rares petits plaisirs qu’il arrive de vivre ici. D’ailleurs, quels sont ces petits plaisirs ? Manger, boire ? Savourer le délicieux gâteau aux pommes de Nina ? La jeune femme préfère croire au bonheur de ces simples actions de tous les jours, bien qu’au fond d’elle-même elle ne ressent plus jamais aucun plaisir. Son regard au vide profond prouve le désespoir dans lequel elle vit. Elle se dit que, malgré tout, elle aimerait une vie heureuse. Plaire aux hommes et les blesser comme ils le méritent après avoir joué avec, vivre en mangeant à sa faim, dormir en toute paix sans que d’horribles cauchemars provenant de son passé et de son présent ainsi que de son avenir ne viennent perturber son sommeil. Depuis combien de temps n’a-t-elle plus dormi normalement ? Elle rêve de planter un pieu dans le cœur de tous ces monstres et de les brûler vifs... Mais la peur de devenir l’un d’eux la submerge... Signes Particuliers : Il y a toute une particularité chez Catherine qui fait d’elle une personne très, très étrange et surtout énigmatique. Sa chevelure blonde et son regard naïf montrent un ange aux airs d’un nouveau-né, mais dans ce même regard, simplement en y regardant de plus près, un soupçon de folie peut être détecté par n’importe quel œil attentif. Ce n’est qu’un détail. Un autre étant qu'il arrive à la jeune fille de parler sa langue maternelle Contrairement aux habitants du village préférant se vêtir d’habits sombres, vous pouvez croiser Catherine dans des robes pâles, la couleur étant généralement en harmonie avec ses yeux (bleus). Il est de monnaie courante de voir des gens s’épouvanter de cet « accoutrement », traitant d’insouciante la jeune fille qui peut attirer mille regards vampiriques sur cette couleur indiscrète. Pour l’apparence, terminons avec un autre détail : de longs ongles prolongent les doigts de Catherine, ongles auxquels elle n’a pratiquement jamais touché sans raison particulière. Ils sont là, non coupés depuis si longtemps qu’ils ont durci et sont devenus de plus en plus solides au fil des ans. La nourrice de la jeune fille, en colère, a tenté maintes fois de les couper, mais la résistance est telle qu’elle a fini par céder. « Débarrasse-toi de ces GRIFFES ! Tu finiras par égorger quelqu’un ! » s’épouvantait-elle. Et la dame s’épouvantait davantage après avoir prononcé ces phrases, devenant blanche comme du linge propre tant le mot « égorger » lui évoquait de nombreuses tragédies qu’elle essayait chaque jour d’oublier. Il y a d’autres particularités chez la jeune fille nommée Catherine, mais celles-ci ne sont pas physiques et requièrent une connaissance de sa personnalité et de son caractère que je ne peux vous dévoiler. Sachez simplement qu’elle n’est PAS inoffensive, contrairement à l’image qu’elle nous montre. Rappelez-vous, il suffit de regarder au plus profond de ses yeux... Un détail peut faire toute une différence. Catherine Ivanova n’appelle pas une tragédie le fait qu’elle n’ait jamais connu ses parents. L’ayant mise au monde très jeunes et sans même être mariés, ils furent expulsés de leur territoire de la Russie de l’Ouest mais personne ne sut ce qui leur est réellement advenu. La garde fut donc confiée à la grand-mère paternelle de l’enfant, qu’elle baptisa au nom de sa belle-fille ; Catherine, gardant le nom de famille de son fils ; Ivanov. Il y avait ainsi deux parties présentes en l’enfant ; celle de sa mère, et celle de son père. Sveta, la grand-mère, pensait qu’en grandissant l’enfant en apprendrait davantage sur lui-même et, inévitablement, sur ses parents puisque ces derniers l’avaient conçue et lui avaient donc confié leurs facettes d’eux-mêmes. Catherine grandit avec la certitude qu’elle n’avait absolument rien en commun avec ses parents, contredisant les propos de sa grand-mère jusqu’à la mort de cette dernière. Catherine avait alors quinze ans. Rien ne l’obligeait à partir. Elle aurait pu simplement hériter de tout ce que possédait sa seule famille, vivre là et y mourir, comme cela se faisait à l’époque et probablement partout dans le monde. Vivre la même vie que le reste de sa famille. Mais ce ne fut pas Catherine qui déclara la mort de sa grand-mère, qui mourut de vieillesse dans son sommeil, cas qui devenait rare vu les maladies qui se propageaient dans le pays. Non pas que Catherine n’avait aucune affection pour sa grand-mère (au contraire, elle la chérissait beaucoup), mais elle ne voyait pas l’utilité de vivre la vie de cette vieille femme et assister à son enterrement. Elle était décédée, après tout. La jeune fille ayant désormais l’âge de sa mère lors de sa mise au monde partit sans savoir où. Elle avait entendu dire que la destination ne comptait pas, que l’important est le voyage que l’on fait. Et il se trouve que Catherine aimait le voyage, bien qu’elle ne l’eût jamais connu avant cela. Sa première destination fut l’Ukraine. Ce n’est certes pas un grand exploit, étant le pays limitrophe. Il fallut cependant plusieurs mois pénibles à la jeune fille pour y parvenir. Nombreuses marches, douleurs aux pieds, trains empruntés illégalement, transport dans des sacs à pommes de terre ; elle avait tout tenté. Ce qu’elle cherchait ? Un pays meilleur que le sien, où la liberté aurait plus de sens. Il s’est révélé que l’Ukraine, en-dehors de sa culture et légèrement de sa langue, était identique à la Russie. Les mentalités restaient les mêmes après près d’un millier de kilomètres et Catherine sombra alors dans une dépression dont elle n’est pas encore sortie aujourd’hui. Rapidement, la jeune fille apprit cette langue qui était fort semblable à sa langue maternelle. En Ukraine, elle entendit parler de cas étranges révélés par la presse et se produisant dans un lieu qu’elle ne connaissait pas. Passant son temps à voler de la nourriture et à flâner dans les rues de la capitale, la jeune fille recueillit de nombreuses informations sur ce que la population appelait les « vampires ». Cependant, elle remarqua que peu de gens s’aventuraient dans ce genre de conversation. Ignorer faisait-il partie de la mode ? Comment autant de gens pouvaient-ils IGNORER les atrocités qui leur parvenaient d’un lieu lointain ? Catherine pensait qu’il s’agissait de psychopathes qu’il fallait à tout prix emprisonner. Elle était simpliste et ignorante. Il se passa quelques mois avant que la jeune Catherine ne trouve refuge dans une famille d’aristocrates. Notez qu’il était rare qu’un cas pareil se produise. Les gens ne se souciaient pas des enfants à la rue et ne prenaient soin que des leurs. Les enfants voleurs étaient d’ailleurs très sévèrement punis, même s’ils ne cherchaient qu’à se nourrir un minimum. Alors pourquoi Catherine fut-elle acceptée dans cette famille ? Il y a un sujet qui n’a pas été abordé dans cette histoire : l’apparence de l’enfant. Certes, elle n’avait que quinze ans, mais son corps était en cours de développement et elle se transformait peu à peu en une jeune femme, et une jeune femme très belle qui ne pouvait désormais plus éviter tous les regards des hommes. Un en particulier fut attiré par la jeune fille. Chef de famille, père de jeunes garçons et insatisfait de sa femme, il prit sous son aile la séduisante jeune femme qu’il trouva à la rue. Catherine était encore trop naïve pour s’imaginer ce qui allait advenir d’elle. Rapidement, elle perdit sa virginité, succomba aux désirs de cet affreux homme qu’elle croyait bon, et sa dépression ne fut que croissante. La douceur de son regard devint infime et on pouvait y lire une haine implacable pour les hommes. Ce cauchemar dura jusqu’à ce que la nourrice de la maison découvre le cauchemar qu’endurait la nouvelle arrivante. Dès l’arrivée de cette dernière, cette nourrice nommée Nina n’eut aucune affection pour la petite, habituée à élever des garçons, non pas à essuyer les larmes des filles. Il y avait cependant en elle quelque chose qui la poussait à protéger ceux qui étaient en danger, plus particulièrement les plus vulnérables. Et heureusement qu’il y avait cette présence à la maison, sans quoi la faible Catherine n’aurait jamais vu ces horreurs prendre fin. Elle venait d’avoir seize ans lorsque sa nouvelle nourrice l’emmena dans un endroit dont elle affirmait la sécurité. « Ce sont des terres que j’ai toujours rêvé de visiter, lui expliquait-elle, tu verras, c’est très différent d’ici. » Catherine ignorait que sa nourrice parlait de la Transylvanie, tout comme Nina ignorait ce qui s’y tramait. Étant enfermée chez ses employeurs, elle n’entendit jamais parler de quelconques vampires, et Catherine ignorait tout de l’endroit où elles allaient. C’est seulement ici que commence l’histoire. Et vous devinez ce qui suit. Catherine et Nina, comme beaucoup d’autres gens, furent terrifiées et ne trouvèrent aucune issue une fois que l’histoire du village leur fut apprise. Nina ne mit jamais plus les pieds en-dehors de la maison si ce n’est que pour acheter le nécessaire, et elle ne sortait que lorsqu’elle voyait du monde à l’extérieur. Même sa propre maison lui faisait peur. Catherine fit la connaissance de Van Hellsing dans une librairie (vu sa passion pour la littérature depuis son arrivée au village), personnage auquel elle donnait tout le respect et qu’elle admirait sans le montrer. Une infime admiration pour cet homme qu’elle haïssait cependant d’une part car il était un homme, et d’autre part parce que malgré toutes ses belles paroles, l’état du village ne cessait d’empirer. La jeune femme fit la connaissance de quelques villageois qui ne lui firent aucun accueil dans ce lieu damné, et plus particulièrement celle d’une petite fille du nom de Claudia. Cette dernière, étant la fille de parents libraires, était fille unique et assez distante des autres enfants. Ce fut Catherine qui l’occupa et l’amusa pendant que ses parents travaillaient, en-dehors des moments que l'enfant passait avec un inconnu près de l'église. Catherine ne savait rien de cet homme. Personne ne le connaissait et cela lui paraissait étrange. Elle n'était cependant pas la mère de Claudia et s'abstint de tout commentaire concernant cet homme. Imaginez alors son épouvante lorsqu’elle apprit la disparition de la petite ainsi que de ses parents. Si son souhait eût été de voir la petite fille et l’amuser encore, il était aujourd’hui une crainte qu’elle espérait ne jamais voir matérialisée. Toutes ces histoires la rendaient folle, complètement folle, et s’attacher à quelqu’un aurait dû être formellement interdit, aux risques et périls des proches. Catherine n’aimait personne ici, et son désespoir grandissant ne lui faisait pourtant pas baisser la garde, ni lâcher ses armes.
Liens avec d'autres personnages Amis : Van Hellsing , Claudia humaine. Famille : Nina Voytenko (nourrice) Discussions - Libres : Janvier ;* Un espoir en régression * Course Février ;* Des roses et des épines - En cours : Janvier ;* Un espoir en régression * Course Février ;* Des roses et des épines - Terminés :
Notes Personnelles 26 Février 1870 ;Cela dure depuis plusieurs semaines. Peut-être plus d'un mois... J'ai des images qui défilent dans la tête, comme dans un rêve. Ce n'est d'ailleurs peut-être qu'un rêve. Mais pourquoi revient-il sans cesse ? Des rires d'enfants, mon prénom, celui d'une autre qui reste inaudible... et des cris. Depuis que je suis dans ce village, j'ai l'impression que ma mémoire s'efface de jour en jour. Je n'ai plus aucun souvenir de mon enfance. Le visage de ma grand-mère s'est effacé. Je ne sais plus rien sur mes origines, et je suis perdue... Il y a tellement de choses qui m'échappent, je le sens... |
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