Âge: 55 ans
Race : Humain Un faible, simple et pathétique humain. Mais s’il est possible d’avoir de la fierté à être ainsi, alors il en a.
Groupe : Villageois natif
Rang : Ancien prêtre
Métier/fonction : Chasseur de vampires et autres monstres quand il est assez sobre pour tenir un fusil correctement.
Autre :Alcoolique notoire, toujours accompagné d'un chien. On continue de l’appelé "Père Gabriel" même s'il n'officie plus à l’Église.

Physique : |10 lignes|
Si vous deviez le rencontrer, se serait certainement à l'auberge. Il fera inévitablement tache dans le décor. Accoudé au comptoir avec deux bouteilles vides à ses côtés, le spectacle d’une véritable loque humaine s’offrirait à vous. Les dégâts évidents de l'alcool associé à une vie de misère ont bien fait leurs boulots sur cette pauvre personne. Il ne faut pas beaucoup motiver votre imagination pour l'imaginer en dessous d'un pont ou dans une ruelle sombre parmi les poubelles, affalés au mur et buvant une bouteille remplie d'un alcool anonyme.
Ses vêtements sont vieux et usés, en assistant sur votre inspection, il vous semble voir le fameux col blanc et noir qui caractérise les prêtres. Tout aussi immédiatement, vous constaterez que le col est détaché à la hâte et qu'il a dû connaître des jours meilleurs ainsi qu’une blancheur moins douteuse qu’à l’heure actuelle. Des blessures guéries à la hâte parsèment son visage et ses membres. Malgré l’état de décrépitude avancée dans lequel il se trouve, quelques indices ici et là laissent à penser qu’il ne faudrait pas beaucoup d’efforts pour en refaire un solide gaillard. Ses cheveux sont gris et ébouriffés dans une coiffure dont la logique vous dépasse. Un grand imperméable brun, un vieux chapeau de la même couleur posé à ses côtés et des anciens habits de prêtrise encore plus abîmés que le reste résument sa tenue. On peut entrevoir une lanière de cuir qu’on devine relié à un fusil sans pour autant l’apercevoir. Un menton mal rasé, une moustache naissante et de profondes rides complètent ce pitoyable tableau. Ses yeux, qu’on devine autrefois vif et bienveillant, sont noyés dans une perte d’espoir absolue et d’une tristesse insondable que tout l’alcool du monde ne pourra jamais effacer.

Ses armes ?
Un fusil de chasse, seul souvenir de son passé. Bien qu’il essaye de rayer cet événement de sa mémoire, il ne peut résoudre à abandonner le fusil appartenant à son père. Ne vous laissez pas abuser par son aspect peu reluisant, il est tout de même bien entretenu et toujours aussi efficace. Sa grande faiblesse et son temps de recharge car il n’a qu’une autonomie de deux coups. Gabriel garde toujours des cartouches de rechange dans les poches de son imperméable défraîchi.
Il utilise aussi, bien que plus rarement, des petits couteaux en argent. Au pire, il s’agit d’une bonne diversion pour s’enfuir. Le vieil ivrogne ne perd pas son temps à les récupérer aussi doit-il s’en « procurer » régulièrement.

Son plus fidèle ami, son chien Hati.
Baptiser ainsi en référence au nom du fils du loup Fenrir dans les légendes nordiques, un loup qui était destiné à manger la lune lors du Ragnarok tandis que son frère Skoll devait faire subir le même sort au soleil.
Hati se détache singulièrement de son maître. On aurait pu croire qu’un chien accompagnant un tel ivrogne serait un animal galeux, d’hygiène suspecte et aurait peut-être la rage en prime. Rien de tout cela, bien au contraire ! Gabriel prend plus de soin de son fidèle compagnon que pour lui-même. Hati est donc aussi propre que s’il habitait une résidence huppée. Rappelant les races de chien de traîneau, son pelage est parsemé de nuances blanches et grises. Ses yeux brillent d’intelligence et d’amour pour son maître et son d’une couleur orangée. Il porte fièrement un collier dernier cri que son maître a visiblement eu du mal à se procurer (ou à le dérober, barrer la motion que vous jugez impossible).


Psychologique: |10 lignes|
Autrefois d’une gentillesse immense et d’une compassion tout aussi grande. Gabriel est devenu méconnaissable. La vie ne lui a pas fait de cadeau et cela se sent autant que cela se voit. Généralement ivre, il boit pour chasser les fantômes de son passé tout autant que pour empêcher les cauchemars de venir le hanter. Dans cet état, ses paroles sont rarement logiques ou compréhensibles. Il parle plus facilement du passé dans cet état qu’en étant sobre. En fait, il parle plus facilement tout court. Il n’a pas l’alcool joyeux qui permet à certains de rire de tout et de n’importe quoi. Au contraire, l’alcool l’enfonce dans sa dépression et augmente sa mauvaise humeur tout en amoindrissant ses réflexes. Il n’est pas mieux lorsqu’il est sobre. Sa foi envers le Seigneur a été remplacée par un cynisme assez impressionnant. Il se dit réaliste lorsqu’il parle de façon défaitiste. Pour lui, les vampires ont toujours été là et le seront toujours. Il trouve sa lutte veine mais n’est pas décidé à y renoncer car c’est une des rares choses qui le motive à continuer de vivre. Il ne déterre son ancien caractère qu’envers son chien, en qui il a une confiance absolue, contrairement envers les autres humains. Il fait rarement confiance aux autres, ayant été trop de fois trahis. La messe est rapidement dite avec lui car il juge vite les gens et n’est pas prêt de changer d’opinion, sauf changement majeur. C’est une véritable tête de mule qui possède encore des semblants de principes. Retrouver une motivation concrète contribuerait sans doute à le changer positivement mais cela reste à vérifier.

Difficile de poursuivre le portrait psychologique sans déborder un peu sur celui de son chien. Son compagnon de misère, comme il aime l'appeler. Hati est un jeune chien de 3 ans. Il est assez mature pour obéir mais garde un côté un peu foufou et jouette de son enfance. Il est entièrement dévoué à son maître et s’inquiète beaucoup dès qu’il est blessé ou ivre mort. Il ne le quitte jamais et hésite toujours à s’éloigner trop de lui, même si c’est Gabriel qui l’ordonne. Son pire cauchemar serait de ne pas être capable de le protéger et son plus grand rêve est d’obtenir la fierté de celui-ci. Hati est un chien gâté qui n’a jamais été gronder ou frapper de sa vie. Quand il n’est pas sur la piste d’un monstre, il est assez turbulent et n’obéit pas toujours, du moins pas immédiatement, les réflexes du dressage lui reviennent assez vite.


Signe Particuliers : À force de manger et surtout boire n’importe quoi, Gabriel a développé un estomac en béton armé pouvant résister là où d’autres personnes vomiraient leurs tripes, notamment quand il est question de choses avariées. Ce n’est pas le cas de son foie, malheureusement, qui se trouve dans un état déplorable bien qu’il y ait gagné une bonne descente niveau alcool.

Amis :
Son chien : seul personne de confiance
L'aubergiste : il fait parti des habitués et possède une fameuse ardoise
Famille : parents morts dans des circonstances curieuses, certainement victimes des monstres rodant dans le village

Âge : Secret
Votre venue en ces lieux : C'est la faute d'Igor ! A force de me parler de ce forum, j'ai cédé à la tentation
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