Âge: 23 AnsRace : HumainGroupe : Rang : Etranger enquiquineur Métier/fonction : Apprenti inspecteur Autre : Mystères et compagnies… Physique : Une apparence chétive et austère se dessine, mélange d’innocence et de fragilité assemblé dans un même homme, se découpant du reste de l’environnement par une candeur, une pudeur, un détachement certain permettant à sa personne de marcher sur un pied d’égalité avec ses contemporains.
Il n’est peut-être pas fait d’un bois sauvage, et, viril que l’on retrouve chez la plupart des brutes épaisses ; mais dans une époque assombrie, les fibres délicates de sa personne, synonyme de son individualité, n’en ressortent que plus claires et étincelantes. Sans pour autant verser dans la féminité, ni dans un côté androgène, il possède des traits délicats.
Quant à son visage encadré par des mèches brunes, sombres par mauvais temps avant de fondre sous l’astre solaire pour ne se faire que légèrement plus chocolat, rien de guère notable pour un œil non averti, pour ce dernier cet amas de poils ne sonnera que comme une crinière ou une sorte d’amas couleur ténèbres ; ces morceaux de chevelure se plaisent à tournicoter, rouler sous le poids de son avancée, effectuant un fin et subtil déhanché, un ballet des cieux et du vent, qui peut néanmoins se terminer brutalement, dans un heurt avec son front. Il s’agit bien de la seule note de fantaisie de sa physionomie.
Figure sertie de deux orbes dévoreuses de lumière resplendissantes, dans ses prunelles sombres se dégagent une vivacité et un éclat insoutenables, un regard caractérisé par une limpidité, une humidité brillante, une ardeur peu commune; Ses lèvres appétissantes et charnues esquissent un sourire faible bien que charmant, dévoilant des dents d'une blancheur immaculée, une dentition de prince, de roi, d’acteur ; enfin un teint frais quoique légèrement pâle se permet de colorer des joues adorablement exquises ; voilà comment se termine ce portrait . . .
Quant à la garde-robe de cet enquêteur, l’absence de couleur semble de rigueur, les teintes noires prédominantes ne donnent guère de place à la folie. La plupart du temps, vous le trouverez avec ce même costume bien coupé qui accentue son étonnante frigidité…
Pantin d’ivoire dans un costume d’ébène, la pâleur lui va. Cet albâtre taillé à même cette statue toute vêtue s’anime et ose parfois se mouvoir tel un drap pour conférer à cette figure hautaine quoique belle, quelques expressions. N’est-il pas de sang bleu après tout ? La mine blafarde n’est-elle pas l’une de leurs caractéristiques ? Cette blancheur immaculée se laissera-t-elle tenter par quelques teintes plus chaudes sous l’effet d’une vive émotion ou d’un trouble particulier ? Certainement ! Aurez-vous l’honneur de voir l’habillage de ces joues pour une robe coquelicot ? Pourrez vous vous targuer d’avoir mis dans l’embarras cet inspecteur de prime abord frigide ?
Psychologique: |10 lignes|
Imprévisible ou non, quel est donc ce jeune homme plein de mystères ? Ces actes ne semblent lui être dictés que par des raisonnements, des enchaînements logiques de pensées qui s’ensuivent suite à l’observation des autres et la compréhension du monde. Ne laissant guère de prise à ses sentiments ou ne prêtant oreille à son cœur que rarement, sa confiance se fait rare, solitaire dans l’âme… Sa seule allégeance réside dans la science, la logique et la raison. Ces trois domaines ne constituent-ils pas après tout les faces d’une même pièce ? La logique organise, la science permet, la raison triomphe. L’on ne peut se fier qu’à cela, la vérité se doit d’être mère de toute vertu et la connaissance en constitue son fondement.
Pourquoi s’être tourné vers ces domaines ? Pourquoi ne pas leur avoir préféré la foi ? Ne se serait-il pas jeté à corps perdu dans cette voie si sa mère n’avait été la victime malencontreuse d’un accouchement pénible et douloureux. La création de Dieu avait engendré la mort, le tout couplé à un discours rigoriste d’un père aux mœurs sévères achevèrent ses espoirs en l’Eglise. Mais pas seulement…
Il en résulta un mépris et un dédain ouvert envers les croyances populaires : superstitions ou dérives imaginaires ne sont rien d’autres que des chimères alimentées par la pensée collective. Le vulgaire et le commun qui n’entendent rien aux choses de la raison pure, se permettent d’expliquer des phénomènes banals pour lesquels une explication existe. N’est-ce pas révoltant ?
Doté d’une excellente mémoire, l’homme s’approprie chaque détail, chaque petite chose qu’il engrange dans un amas de données, n’hésitant pas à s’en servir, quelque soit le dessein et son objet. En ce qui concerne son rapport à autrui, sa gêne et sa timidité le font généralement paraître pour méprisant et hautain, un trouble s’exerce essentiellement en compagnie de membre du beau sexe comme si une sorte de barrière infranchissable se dressait devant lui lorsqu’il se trouve face à une voluptueuse créature. Cependant, sa langue sait se faire acide et n’hésite pas une seconde à cracher son venin dans des moments d’emportement dû à une quelconque situation pénible. C’est donc un être pleins de nuances, lunatique au possible auquel vous avez affaire.
Se déridera-t-il ? Parviendrez vous à ébranler sa foi en la raison, la logique et les sciences ? Parviendrez vous à lui arracher un tressaillement ? Oh certainement ! Le pauvre garçon est d’une nature quelque peu peureuse… Pareil à une petite fille, une histoire macabre savamment racontée lui arrachera quelques tremblements et une moue interloquée. Ce n’est pas tant en soi le sang ou quelques cadavres qui pourraient l’effrayer mais bien une impression, une figure grave et sérieuse ainsi qu’un discours finement orchestré ! Comment réagirait-il s’il se trouvait face à l’inexplicable… ?
Oh chose particulière, vous ai-je parlé de sa curiosité, curiosité qui arrive à dominer la peur qui pourrait le saisir dans de sombres affaires ? Ce trait maladif qui l’amène parfois à se perdre dans des situations souvent périlleuses…
Signe Particuliers :
Une curiosité maladive ? |20 lignes min|
Vous pouvez présenter l'histoire de votre personnage comme vous le souhaitez, mais pour les Vampires, vous êtes obliger d'aborder sa vampirisation dans le détail. Il y a fort, fort longtemps… C’était il y a va 23 ans que naquit le jeune Duncan dans le coquet et douillet cocon de la famille Sword. Une famille des plus respectables qui donna par la suite naissance à un second enfant 6 ans plus tard… Le petit garçon avait enfin une jeune sœur. Mais cette naissance ne se fit pas sans apporter son lot de douleurs et c’est ainsi que sa mère périt lors de l’accouchement. Son père, fervent croyant, y vit un signe et interpréta cette mort comme une volonté divine. A la vérité, le mariage forcé de ces deux êtres n’avait guère fonctionné, l’un se perdait et s’enfermait dans les méandres d’une foi toujours plus fanatique alors que l’autre se voyait telle une enfant de la nature, voulant en découvrir ses secrets et se drapant des bras d’amants…
On pouvait d’ailleurs se demander la réelle provenance de sa plus jeune sœur à la crinière blonde comme les blés alors que ses parents étaient tout deux faits de cette même tignasse que brandissait fièrement l’aîné.
L’enfance se fit, l’éducation fut délaissée aux bons soins de précepteurs alors que se drapant du masque de la vertu, le père avait réussi à se joindre à l’inquisition pour prouver sa foi aux yeux des hommes, il était d’ailleurs la majeure partie du temps absent. La jeune sœur manifestait un vif intérêt pour son frère qu’elle admirait en tout point et n’hésitait pas les soirs à venir se blottir tout contre lui, prétextant divers motifs : le froid, la peur et bien d’autres encore…
N’était-ce pas une scène coutumière de voir la plus jeune courir après son frère pour obtenir et accaparer son attention ? Y arrivait-elle, là était la question ! Ses nourrices ne cessaient de lui répéter encore et encore comment une jeune demoiselle se devait d’être et le comportement à adopter. Durant ses jeunes années, on ne voyait en cet attachement qu’une tentative excessive de rapprochement vers une figure paternelle puis on la vit d’un plus mauvais œil…
Les quelques domestiques attribuaient cette affection incestueuse à la nature même de cet enfant, après tout, pouvait-on être sûr qu’elle était la fille du maître et non la fille de…
Les années passaient, défilant dans leur rythme incessant, faisant taire l’âge d’or de l’enfance qui rime avec insouciance pour permettre l’entrée dans l’adolescence puis ensuite celle dans l’âge adulte. Qu’était-il arrivé à l’étrange duo ?
Ils étaient une oxymore à eux deux dans leur apparence, lui avait acquis ce physique ténébreux, pâle et sérieux, alors qu’elle encore dans l’âge de l’adolescence n’en paraissait que plus lumineuse ; elle était épanouie, voluptueuse, presque vaporeuse, insouciante. S’il était la nuit, elle serait le jour. Elle n’était plus bourgeon, pas encore fleur, elle charmait inconsciemment les gens, la vertu parait son être, elle possédait un esprit brillant quoique espiègle et connaissait les bonnes manières. Tout comme elle, quoique plus sérieux, il n’écoutait les paroles de leur père qu’à demi-mot, rigide en apparence, cassant par moments, il savait au contact de sa jeune sœur dévoiler un autre visage que cette tristesse chimérique.
Son affection s’était-elle tarie avec le temps ? Pas le moins du monde, la petite Audrey ne se lassait pas de dire « mon frère bien-aimé » mais oh grand damne de celle-ci, jamais elle ne se permettait le tutoiement. Si bien que leur relation ne pouvait gagner cette distance qu’elle désirait dans sa pureté voir disparaître… Toute à lui sans qu’il ne s’en rende vraiment compte, elle voyait d’un mauvais œil l’entrée du jeune homme dans la police, peut-être ne voulait-elle pas à la vérité dans un souci d’orgueil et de jalousie voir son frère, rejoindre les rangs de l’Etat pour n’adorer plus que ce dieu justice? Après tout, qui avait bien pu lui mettre dans la tête cette idée saugrenue de rejoindre Scotland Yard ? Son père ? Cet homme absent ! Impossible…Comment, pourquoi ?
Audrey avait tenté de l’en dissuader au cours de leurs promenades dans la demeure familiale, en vain… L’homme avait d’ors et déjà fait les démarches et en avait informé son père qui s’en était montré ravi… Père qui s’était trouvé un regain d’attachement pour son aîné à la suite de cette nouvelle, le vieillard s’était démené pour le faire loger dans cette nouvelle Londres ou « l’une des grandes sources du mal », comme il aimait les appeler, nom qu’il prononçait avec effroi et fascination…. Il avait réussi à dégoter une petite mansarde à son fils dans les rues de la capitale…
En effet, la famille Sword habitait dans la campagne avoisinante la capitale de la Grande Bretagne.
Le garçon avait décidé de partir de nuit…Sa voiture était avancée, le voyage durerait deux jours pour arriver jusqu’à la ville de Londres. Il partirait seul, enfin avec Edward le cocher de la maison…
La séparation entre la sœur et le frère fut douloureuse…
Tremblante et pâle, la poupée de porcelaine l’attendait dans l’embrasure de la porte de sa chambre alors qu’il mettait un dernier soin dans l’ensemble de ses affaires. Les traits de la délicieuse jeune femme ne pouvaient trahir la peine et le chagrin que ce soudain départ provoquait. Méticuleusement, il se saisit de sa valise et avança enfin vers cette position qu’elle campait depuis déjà de longues et douloureuses minutes… Dans ses prunelles sombres, la surprise se lut. A la vérité, il avait essayé de se préparer à cet affrontement, à cette rixe verbale qui allait s’ensuivre, au regard larmoyant de sa jeune sœur. Et c’est ainsi qu’il raffermit sa figure, faisant taire les battements de son cœur, les étouffant pour les délaisser, cherchant à n’être plus que l’ombre de sa personne pour devenir costume. Allait-il l’ignorer, regarder droit devant lui et passer cette porte pour rejoindre son carrosse ? Il n’en eut pas l’occasion, Audrey se précipita tout contre lui avec une telle vélocité qu’il fit tomber sa valise à ses pieds, la pressant et la serrant contre lui avec une bienveillance et une affection libre…
« Mon frère bien-aimé…. Vous me quittez…Vous seriez partie sans même me dire au revoir ? »Elle releva son visage enfoui contre son torse pour faire darder son étincelant regard sur lui, elle se montrait toujours aussi frémissante mais le contact de son frère l’avait quelque peu apaisé, peut-être était-ce surtout le fait de voir qu’il était dans le même état qu’elle, derrière cette apparence de glace… Elle poursuivit son discours..
«Duncan…Cela….cela fait bien longtemps que vous ne m’avez pas prise dans vos bras…Pas…pas depuis l’enfance…Je…je veux y rester..Laissez moi rester avec vous…Restez ici…N’allez pas dans ces endroits de malheur ! Pour….pour…pourquoi ? Pourquoi y aller ? »Son ton s’était fait murmure, doux comme un agneau, il séchait les larmes de sa sœur du revers de sa main…
« Allons, allons ma chère sœur, ne dites pas de bêtises….. Vous savez…bien que vous m’êtes précieuse et je ne veux vous mettre dans de tels états. Je vous fais la promesse de vous écrire dès mon arrivée et aussi régulièrement que possible…Séchez vos larmes, ma sœur, voulez vous me faire de la peine ? »« Redites moi pourquoi vous partez à Londres, redites le moi…Je le sais, vous ne le faites pas pour père…et…vous m’avez avoué avoir perdu la foi à la mort de notre mère… »« Pour…la justice. Trop d’aveux sont extorqués sous la souffrance, il faut distinguer les vrais des… Audrey…Ne pleurez plus..Je serai avec vous en pensées… »S’extirpant des bras de sa sœur, il lui baisa le front d’un chaste baiser avant de s’enfuir dans les escaliers….
Depuis peu, la haute silhouette de ce garçon, sec et rachitique, arbore les rues de la sombre Londres… N’avez-vous pas entendu parler de lui ? Oh voyons, il paraitrait que ces méthodes sont détestables ! Ne vous a-t-on pas dit ? Il connaîtrait ce charlatan de Van Helsing ! Le vieux semble avoir de l’affection pour ce gamin et sa foi indissoluble en la raison… Pourtant, n’y a-t-il pas des choses à craindre dans le noir ?
« Duncan, je vous en prie, écoutez moi… Tout ceci… n’est pas l’œuvre d’un meurtrier de chair et de sang ? »« Avec tout le respect que j’ai pour vous, Lord Van Helsing, le cadavre a été vidé de son sang, rien de plus. Voulez-vous me faire croire aux goules, aux esprits et autres spectres qui marchent dans nos rues ? Je ne crois en rien de tout cela, l’assassin n’est rien d’autre qu’un dangereux détraqué et… »« Vous êtes jeune, Duncan, j’étais comme vous.. avant… Ecoutez moi, oublions cette histoire, pour le moment, j’ai demandé … que vous ayez quelques vacances pour des affaires qui me concernent dans les Balkans… Vous savez que je ne suis plus tout jeune… j’ai besoin d’une personne de confiance pour m’occuper de la vente de ma propriété dans ses terres… Je vous en prie acceptez… »Les palabres se poursuivirent et voilà qu’à plus de mille lieux de la Grande-Bretagne, le pantin d’ivoire entre en scène.
Ses Rapports avec les Autres
Amis : cette partie pourra être édité par la suite (rencontre en RP...)Famille :Cette partie pourra être édité par la suite.Âge : Il y a des secrets à préserver, non ?
Votre venue en ces lieux : Peut-être Bram Stocker ou Théophile Gautier…
Comment trouvez vous ce forum ? : Très agréable
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Votre fréquence de passage :Tout les jours, si l’on veut bien de moi !
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