« Il y a quelque chose de pourrit dans ce village … »Voici ce que se dit la petite Claudia en arrivant dans notre petit village de Transylvanie. Et elle n’imaginait pas à quel point sa réflexion prendrait sens ici.
« Voyons ma chérie ! A moi, il me semble plutôt plaisant. »Parents insouciants qui n’imaginaient pas que leur fin allait venir sous peu, dès qu’ils aurait passé le Cimetière. Ces nouveaux arrivants s’installèrent dans le centre du village. Le père était bouquiniste, de ce fait, ils trouvèrent un joli petit appartement sur la place du marché, juste au-dessus de leur échoppe de livre. Ils s’aperçurent très vite que les habitants du village n’étaient pas très accueillants. Bien au contraire, à chaque fois qu'ils en croisaient un, ils étaient assaillit de regards terrifiés, et en même temps plein de pitié pour eux, surtout pour la petite Claudia.
Cette dernière aimait se promener dans le village, près du cimetière, dans les champs. Elle
mourrait d’envie de visiter le château derrière la forêt. Cette bâtisse la fascinait, elle dominait tout le village, comme si elle le surveillait attentivement, avec gourmandise presque se disait la petite sans qu’elle ne sache vraiment pourquoi cette métaphore culinaire lui venait à l’esprit.
Au fur et à mesure des mois, les parents, qui commençait à sentir émaner de ce village une atmosphère étrange, interdire à Claudia de se promener en dehors du village, surtout près du cimetière, eux passait leur temps à prier à l’Eglise, d’où s’échappait parfois quand on approchait du confessionnal, des bruit … suspect, et des sanglots d’enfants.
Chaque jour, des gens disparaissait, les familles n’en étaient pas troublés, elle semblait avoir l’habitude. Les parents de Claudia était de plus en plus inquiets pour leur fille qui depuis peu, parlait d’un sympathique monsieur anglais avec qui elle discutait souvent près de l’Eglise.
Et puis un jour, ou plutôt un soir, les parents veillèrent jusqu’à très tard leur petite Claudia. Ils attendirent et attendirent encore, ne pouvant s’empêcher de se dire que c’était leur tour. Leur tour de quoi ? Aucune idée, mais ils sentaient bien que la malédiction du village s’abattait sur eux. Qu’est-ce qui leur avait pris de venir dans ce trou paumé ?! Ce genre de choses n’arrive pas à la ville. Ils auraient dû y rester.
La petite ne revint pas.
Les parents finirent par se faire à cette idée. Les habitant, eux, n’était plus méfiant, ils compatissaient, ils connaissaient ça eux aussi.
« Quand Ils viennent au village, il y a toujours des gens qui disparaissent. Parfois, les disparût reviennent, mais ils sont comme eux alors, et il vaut mieux pas les croiser … »Leurs avait confié une fois une vielle femme. Mais les parents n’attendaient plus, ils savaient qu’elle était morte leur petite Claudia.
Un soir, il était bien tard, la sonnette du magasin retentit, le père descendit voir ce qui se passait, et ce qu’il vit, à la fois lui glaça le sang et le rempli de joie. Claudia se tenait debout dans le magasin, accompagnée d’un homme en costume, ils regardaient les livres. Ils se tournèrent soudain vers le père, Claudia sourit de toutes ses dents. Elle était recouverte de sang, elle en avait plein autours des lèvres, comme lorsqu’elle dévorait un gâteau au chocolat.
« Papa ! Tu m’as manqué tu sais … » dit-elle en s’approchant de lui les bras ouverts et le regard enflammé. Terrorisé, le père reculait, mais il se cogna contre l’homme qui accompagnait Claudia. Lui aussi lui sourit, d’un sourire Carnassier, le même que la petite.
Sans lui laisser le temps de crier, les deux monstres se jetèrent sur leur proie.
Inquiété par le tapage, la mère descendit.
« Chéri, que se passe-t-il ?! C’était qui ? Clau… »Elle restait pétrifiée sur la dernière marche des escaliers. L’homme qui accompagnait Claudia abandonna son festin pour s’approcher lentement de la mère. Elle ne bougeait pas, elle avait les yeux écarquillé et tremblait, elle fixait inlassablement la petite qui se penchait sur le coup de son père pour boire son sang.
« Ta mère à l’air si appétissante … Me permettrais-tu ma Claudia ? » Demanda le monstre.
« Elle est à toi Raphaël », répondit l’enfant avec un regard doux à l’adresse du Vampire. Et sans plus en demander, Raphaël se pencha sur la mère qui ne pouvait s’arrêter de regarder sa fille recouverte du sang de son père. »
Horrible scène n’est-il pas ? Ceci mes amis, c’est notre quotidiens à nous habitants du village. Les créatures de la nuit viennent nous assaillirent pendant notre sommeil et nous enlève femme et enfant. Allez-vous rester là sans rien faire ?! Il y a de nombreux moyens de les combattre, nous ne sommes pas que des proies mes amis ! Moi, Thomas Van Helsing, je vous fais la promesse de vous débarrasser de ces Vampires !
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Janvier 1869, Discourt du Professeur Van Helsing prononcé à la première réunion des Villageois.
A la suite de celui-ci, les Habitants commencèrent à s'armé contre ce fléaux qui les faisait tant trembler depuis des siècles.
Un an après, les Vampires ont trouvé une parade contre eux. Crucifix et eau bénite sur les portes sont devenu inutile ...